Choeurs 2008 à 2015

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2008 : La Légende de l’outarde

L’outarde canepetière est devenue rare en nos régions. 
Elle jouit désormais d’une protection particulière de la part des êtres humains, ceux-là mêmes, qui ont failli causer sa perte.
En effet, il fut un temps, où, malgré la malédiction lancée par les fées lavandières, ces oiseaux avaient pu trouver, au bord du Marais, la protection du Grand Récalour. 
Mais comment atteindre la lune, et ainsi échapper à la malédiction, quand les hommes s’en mêlent et envoient Hilaire, le célèbre pourfendeur de dragons, pour débarrasser le Marais de toute créature magique ?

Conte musical pour choeur mixte, piano et comédiens
Pour la création, Amélie Palluat était au piano
Les comédiens étaient issus du choeur Chorea : Emmanuelle Savariau et Gilles Duhaut
Juin 2022 : reprise de La Légende de l'outarde
voir page actualité…
2009 : Le Songe de Vésale
La version de 1996 a été réécrite, avec de nouveaux choeurs et diverses modifications.
distribution :
Vésale : Laurent Bres (baryton solo et comédien)
Le Gentilhomme : Jean-Noël Delétang
Le Lecteur : Gilles Duhaut
L’Aubergiste : Emmanuelle Savariau
Un étudiant : Pierre-Marie Amiard
La jeune fille : Élodie
au piano : Maguelonne Martin
Mise en scène : Richard Violante

(affiche de Francis Bordet)
2010 : (L’) Hermione
L’Hermione, qui conduisit La Fayette au secours des Insurgents américains, porte le nom d’une figure de la mythologie. 
Le spectacle commence à la mort de La Fayette (1834). Il faut entrer à reculons dans le temps de cette histoire qui va nous conduire avec lui, de la mort à la vie, de l’obscurité à la lumière, des chaînes à la liberté.
Mais pour y parvenir, il faut repasser par la terre, l’air, l’eau, le feu…
avec Laurent Bres et Jean-Noël Delétang
et le quatuor Sax en Frac :
Albane Bouteiller, Emmanuel François, Fabien Rousselet, Rémi Dubois
Mise en scène Richard Violante

extrait avec Laurent et le choeur
2011 : Mozart pour les Sourds
(voir la page précédente pour la création en 1998)

Mozart pour les sourds nous conte l’histoire de Désiré Lucien (1898-1944) qui a consacré toute sa vie à rechercher une transcription en geste des sons musicaux dans le but d’être le premier à révéler aux sourds les splendeurs de la musique. Sa vie aventureuse l’a amené à traverser un siècle agité et à rencontrer les plus grands artistes et célèbrités de son époque. C’est un personnage imaginaire : voir en annexe 2 le détail de  sa vie et de son œuvre
plus de 500 enfants ont participé :
collège Lamartine, collège Rabelais, collège Léonard de Vinci, collège St Martin de Tours, collège Balzac d'Azay-le-Rideau, collège La Béchellerie de Saint-Cyr-sur-Loire, collège Georges Besse de Loches, collège Bernard de Fontenelle de Savigné-sur-Lathan, Ecole primaire de Bridoré, Ecoles de Musique de Loches, Fondettes et Chambray-lès-Tours  
2012 L’arbre-Mère
Ma fin est mon commencement
Japon, 6 août 1945 : 
Le bombardier B29 largue la bombe atomique sur Hiroshima. Aux commandes Paul Tibbets. L’avion porte le nom de sa mère, Enola Gay. La bombe se nomme Little Boy…

Australie, avant que le temps ne fut : le temps du rêve semble refermé pour toujours. 
Les larmes de Baiame tombent dans la cendre, sur ce qu’il reste d’un arbre. Au printemps l’arbre reverdit. Daramalan s’éveille entre ses racines. Yhi est son rêve. Elle est belle…

Baiame :               Laurent Bres (baryton)
Paul Tibbets :       Jean-Noël Delétang (comédien)
Le narrateur :        Gilles Duhaut (comédien)
Piano :                  Mélanie Renaud
Mise en danse :    Sylvie Darmagnac
Mise en scène :    Richard Violante
L’arbre-Mère
extrait
…avec un petit détour par les coulisses
2013 : Yseult en la Tour
Opéra en construction
Dans cette histoire, certaines choses ne sont pas dites :
La Tour a eu beaucoup d’ennemis. Marc travaille comme chef de chantier et a pour but secret de saboter sa construction. 
Yseult pourrait être la nièce de Jean Compagnon, ingénieur qui a monté maints édifices pour Gustave Eiffel. Il l’aurait envoyée sur le chantier, afin de découvrir qui cherche à détruire la Tour. Manifestement, Marc connaît Yseult : il semble savoir à qui appartient le cheveu tombé du 1er étage. Sans doute, dans ses motivations, s’ajoute un désir de vengeance personnelle à l’égard de Jean Compagnon ou de Gustave Eiffel.

J’ai réutilisé quelques textes de la légende et transposé quelques situations.
Le thème de l’amour absolu n’est pas abordé dans une atmosphère lourde ou plombée ; mais au contraire, dans la légèreté, la poésie et dans une ambiance colorée. J’avais en tête des atmosphères à la Chagall, ou à la Prévert et Grimaud. Comme la Bergère et le Ramoneur, les personnages n’ont pas vraiment de profondeur psychologique. Leur transparence, leur légèreté, permettent la projection par chacun de sa vision de l’amour idéalisé. 
Contrairement à la légende médiévale, Tristan et Yseult ne subissent pas leur destin, mais en sont les acteurs. Yseult laisse tomber son cheveu d’or, et c’est Tristan qui lui fait boire le filtre d’amour…
Marc est un personnage grotesque. A l’opposé de Tristan et Yseult , il incarne ce qui est négatif, mortifère, dans l’excès et la caricature. 
Le Bonimenteur (narrateur) emmène le spectateur consentant dans ce monde imaginaire et merveilleux.
Il pourra renvoyer in fine le spectateur au monde réel, le cœur et la tête emplis de rêves et de nostalgie.
Car la fin n’en est pas une. « Où irons-nous plus haut ? » dit Yseult. 
Ce n’est pas par la mort que se conclut l’œuvre, mais par une ouverture vers quelque chose de plus haut, sans doute d’inaccessible, mais à quoi chacun de nous aspire ?

2014 : Bal chez Victor Hugo
Le célèbre photographe Nadar va immortaliser Hugo sur son lit de mort. Mais il n’est pas seul dans la chambre du grand homme : avec lui tout un groupe de femmes et d’hommes qui espère reprendre contact avec l’au-delà. A Jersey, les tables avaient en effet tourné, et l’Océan était sur le point de dicter à Victor Hugo une musique hors du commun lorsque les communications avaient cessé... Grâce au SolRéSol, langue musicale universelle conçue par François Sudre dès 1817, sera-t-il possible d’obtenir cette musique ? Mais les esprits sont fantasques, l’amour de Victor Hugo pour les femmes, incontournable, et en ce lieu mystérieux ce ne sont pas les vivants qui mènent le bal...
Nadar : Jean-Noël Delétang
Victor Hugo : Gilles Duhaut
Adèle et Marie Mercier : Emmanuelle Savariau
Le Majordome et l’Océan : Michel Clément
Piano : Mélanie Renaud
2015, Yseult en la Tour
création de la version «orchestre» avec l’Orchestre universitaire de Tours, dirigé par Martial Djébré… 

Yseult : Béatrice Bulot (soprano)
Tristan : Laurent Bres (baryton) 
Marc : Laurent Priou (comédien)
Le Bonimenteur : Jean-Noël Delétang (comédien) 
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