Choeurs 1998 à 2007

suite des pages Choeurs :
1998 : Mozart pour les sourds
Dans cette oeuvre, choeur mixte et choeur d’enfants se mêlent.

Désiré Lucien, jeune aviateur pendant la Grande Guerre et musicien, devient sourd après le crash de son avion. Il rêve de faire découvrir la musique de Mozart aux sourds, et consacre toute son énergie à imaginer une transcription gestuelle des sons musicaux.
Il rencontre l’institutrice Albertine qui met à sa disposition le choeur d’enfants formé par ses élèves…

Cette oeuvre est à la fois musicale et gestuelle.

La création s’est effectuée en étroite collaboration avec l’Association Expression Tours (association de sourds de la région tourangelle).
La mise en scène était de Ramon Garate Delgado.

Les personnages sont doubles : des comédiens sourds et des comédiens entendants les incarnaient. 
Désiré Lucien était incarné par le baryton Hugues Hugot et l’acteur sourd Pascal Carré.
Des comédiens entendants des classes d’Art Dramatique du Conservatoire de Tours, et sourds de l’Association Expression Tours se partageaient les différents rôles.

Au piano Agnès Buchsenschutz.
Les choeurs d’enfants sont ceux des chorales du Collège des Récollets (préparés par Luc Caudy), et du Collège Lamartine de Tours.
Un petit extrait instrumental.

Voir sur la page suivante, la reprise de l'oeuvre en 2011

Rendez-vous sur la page “choeurs d’enfants” pour d’autres extraits…


1999 : Cette nuit avec mes rêves
Cette oeuvre m’a été inspirée par les voyages d’Avelino Ferreira.
Dans un premier temps, les récits de voyages alternaient avec des solos de sopranos et les choeurs.
Les textes mis en musique étaient pour l’essentiel de Fernando Pessoa.
Je sollicitai Ramon Garate Delgado pour la mise en scène. Il eut l’idée de faire intervenir les étudiants de l’I.T.S. (Institut du Travail Social) qui participaient à ses ateliers de théâtre non verbal.
Le spectacle final, alternant musique et théâtre non verbal, fut assez original.
Lors de la création, Cécilia Crétois (soprano) chantait les mélodies.
Mélanie Renaud était au piano.

Les mélodies peuvent être interprétées indépendamment du reste de l’oeuvre.
Retrouvez-les sur la page Mélodies

Le texte de ce choeur est la terrible Ode Martiale de Fernando Pessoa (écrite sous le nom d’Alvaro de Campos)

La beauté devant moi fasse que je marche (extrait)…
Ces paroles Navajos débutent le dernier choeur de l’oeuvre
2000 : Des femmes, version avec cordes
Pour cette reprise, je modifie l’accompagnement, et compose un autre choeur, Marie de Magdala, qui sera donné à la place des Litanies.
Lors de la création, Hélène Péron était au piano, 

les parties de cordes se répartissaient ainsi :
violons : Géraldine Bisy, Pierre Ledru
alto : Mathieu Giraudet
violoncelle : Pascaline Martin
contrebasse : Matthieu Carpentier

(affiche de Thierry Bénès)
Marie, 1er extrait
Marie, 2e extrait
Marie de Magdala, extrait
Anne, extrait
Elisabeth, 1er extrait
Elisabeth, 2e extrait
2001 : Des femmes à Perm, au pied de l'Oural.

4 concerts en 5 jours, après 23 heures de train Kama depuis Moscou…
2001 : L’invention de l’amour

Le Comte de Toulouse s’ennuie. Pour le distraire, son ami le troubadour Peire Vidal invente l’amour... 
La mise en scène était réalisée par Marie Favereau et Mohamed Bellahcene.
C’était ma première collaboration avec la Compagnie Hop Ti’Môme. !
Au piano, Mélanie Renaud 
ici, dans l’introduction du 2ème choeur
2002 : Le Livre du météore
J'ai réalisé cettenouvelle version pour le centenaire de la naissance de Théodore Monod
Hélas, le grand naturaliste était décédé en 2000, à l’âge de 98 ans !…

Le spectacle avait été mis en scène par Mohamed Bellahcene.
Les lumières étaient de Jean-Raphaël Schmitt, qui a souvent travaillé avec Chorea.
Les comédiens étaient issus du choeur Chorea.
J’avais réécrit les solos pour la basse Philippe Vauthier (voir aussi sur la page “Mélodies ”)
André Duthilleul, reprenait le rôle de Théodore
violon : Joëlle Hulin
violoncelle : Pascaline Martin
contrebasse Matthieu Carpentier et Floriane Montigny
percussion : Loïc Gérard et Vianney Ranson

L’oeuvre était rythmée par la lecture du livre de Théodore : les notes prises par ses parents, durant son enfance

1er extrait

2e extrait

3e extrait

4e extrait

5e extrait

2003 : La Colère d’Achille
Les combats mythiques que se livrent Achéens et Troyens, ou ceux des déesses et des dieux qui les soutiennent, nous parlent encore aujourd’hui. Comme dans les contes, ils peuvent représenter ceux que chaque homme est amené à livrer en son for intérieur, pour passer de l’enfance à l’âge adulte. Achille mène ces combats qui sont ou ont été les nôtres. Son histoire est celle de la séparation d’avec la sécurité de l’enfance. Et un jour, il renonce enfin à sa colère pour entrer dans la vie, sans en craindre les combats, et en en ayant accepté l’issue. Il peut alors répondre à Héra : pourquoi m’annonces-tu ma mort? Tu ne le dois pas. Je sais bien, moi-même, que mon destin est de périr ici, loin de mon père et de ma mère...

J’ai écrit le rôle du narrateur pour Laurent Bres, qui allie les talents de musicien et de comédien

trompette : Ingrid Vaussour
trombone : Solène Roux
percussion : Renaud Détruit
piano : Anne Briois
La Colère d’Achille
1er extrait
La Colère d’Achille
2e extrait
La Colère d’Achille
3e extrait
La Colère d’Achille
4e extrait
La Colère d’Achille
5e extrait
La Colère d’Achille
6e extrait
La Colère d’Achille
7e extrait
La Colère d’Achille
8e extrait
2004 : La Résurrection de Lazare
Être atteint de la lèpre au Moyen-Âge, c’était se retrouver exclu du monde des vivants. La société se donnait bonne conscience en mettant en scène cette exclusion : la separatio leprosorum. Après ce drame de la séparation d’avec tout ce qui faisait sa vie, le villageois que nous suivons dans la Résurrection de Lazare, va trouver auprès d’une compagnie itinérante de lépreux, le véritable accueil de ceux qui vont  l’accepter tel qu’il est…

Laurence Boureau était à la clarinette, Mélanie Renaud au piano.
Babette Hauss a mis en scène le spectacle
Les comédiens étaient issus du choeur Chorea
La Résurrection de Lazare
1er extrait
La Résurrection de Lazare
2nd extrait

2005 : Les Veillées aux étoiles
Li-taï-pé, Thou-fou, Yang-khiong, Tchin-tseu-ngan, Tchang-jo-hou, Tsien-ki…
Ces noms, révérés en Chine, sonnent déjà pour nous comme de la musique. Ce sont ceux d’illustres poètes qui, il y a plus de mille ans, ont chanté leur pays, le voyage, l’exil, la nature, les vols d’oies sauvages, le vent et le clair de lune… 

Laurent Bres était au synthétiseur.
Fabien Bellot à la basse électrique.
Sarane Pacqueteau au piano.
bref extrait de fort médiocre qualité
2006 : Baphomet, Sorgues et alphabet…
Et s’il n’y avait d’autre grand secret que la Poésie ? D’autre message à transmettre que la Paix ?…
Le texte d’Anne Poiré que j’ai mis en musique, nous emmène sur les traces des Templiers pour mieux nous perdre. Pas de code mystérieux à décrypter, mais des vérités toutes simples, accessibles à tous…

Soprano solo: Christelle Dettling
Au piano, Jimmy Vanhonacker
Baphomet, Sorgues et alphabet…
1er extrait

l'affiche reprend un tableau de Patrick Guallino
Baphomet, Sorgues et alphabet…
1er extrait
Baphomet, Sorgues et alphabet…
1er extrait

la poétesse Anne Poiré
Baphomet, Sorgues et alphabet…
1er extrait
2007 : Le Chant des voyelles…
Enlevez les consonnes, et les mots semblent perdre toute signification. Et si les voyelles véhiculaient pourtant un sens plus profond que le sens apparent, sens profond que les mots nous aurait masqué ?
Langage  des anges, rire du Créateur, cri des Bacchantes, invocations des Devoirants, chants des prêtres égyptiens.  Elles s’insinuaient au dessus des mots dans les vocalises des polyphonies médiévales.
Chanter les voyelles, c’est se repaître de sons premiers, accéder par le chant à un plaisir purement sensuel.
Des voyelles et  quelques mots aussi, sont au programme de cette oeuvre.

Il s’agit d’une cantate pour choeur mixte et 4 contrebasses

aux contrebasses : Maïe-Tiaré Coignard, Thomas Lesigne, Pierre Léger, et le regretté Benoît Richard
extrait de La Roue, sur un texte de Jacob Boehme
extrait de “ce qui est en haut est comme ce qui est en bas” (la Table d’émeraude) 

suite des pages Choeurs :